Top 10 des troubles sexuels les plus courants (+ solutions)

La sexualité fait partie intégrante du quotidien : source de plaisir ou fonction de reproduction, elle permet d’entrer en connexion avec son corps et ses sensations, mais aussi de profiter d’une osmose avec son ou sa partenaire. Cependant, avoir une sexualité épanouie n’est pas toujours chose aisée et parfois la sexualité peut, pour diverses raisons, devenir une source de stress et d’angoisse. Peuvent alors s’en suivre : baisse de la libido avec une perte de plaisir et de désir, douleurs pendant les rapports, troubles érectiles … c’est l’apparition des troubles sexuels.
Ces derniers, quand ils ne sont pas d’ordre physique ou mécanique, peuvent trouver leur origine d’un point de vue psychologique.
En effet, les problèmes du quotidien qui occupent votre esprit peuvent annihiler votre capacité et vos envies sexuelles. Dans certains cas, ce sont les idées reçues et préconçues que l’on a de la sexualité qui peuvent être de vrais freins à la découverte de son propre plaisir. La sexualité est donc loin d’être un parcours linéaire et sans embûche.
Pourtant, nombreuses sont les dysfonctions sexuelles courantes pouvant être soignées : nous vous proposons d’en découvrir 10, accompagnées des solutions permettant de les traiter.
Quels sont les différents troubles sexuels chez l’homme et la femme ?
Les troubles sexuels sont nombreux et peuvent correspondre à des problèmes d’excitation, de désir, de plaisir, de douleurs ou de difficultés à atteindre l’orgasme lors d’une activité sexuelle. Que cela soit chez la femme ou chez les hommes, ces troubles sexuels peuvent venir mettre à mal une sexualité épanouie au quotidien :
- La baisse de libido
- La panne sexuelle
- L’éjaculation précoce
- L’anorgasmie
- Trouble du désir (La frigidité)
- Le vaginisme
- Les dyspareunies
- L’impuissance
- Le syndrome d’excitation génitale persistant
- L’hypersexualité
Trouble n°1 : La baisse de libido
La baisse de libido correspond à une baisse du désir sexuel. Tout le monde peut connaître une baisse de libido au cours de sa vie, que cela soit les hommes ou les femmes. Preuve en est, il s’agit de l’un des troubles sexuels les plus courants lors de consultations chez le sexologue.
Aussi, il est important de comprendre qu’il n’y a pas de niveau standard de désir sexuel ni de parcours linéaire. La libido ça va, ça vient et c’est normal qu’elle fluctue au cours de notre vie. Certaines personnes éprouvent le besoin d’avoir des rapports sexuels plusieurs fois par semaines, tandis que d’autres personnes ont un appétit sexuel moins développé. En matière de sexualité, il faut bien comprendre qu’il n’y a pas de normes, ni de linéarité.
Dans un premier temps, il convient de se questionner sur cette perte de libido.
Est-elle existante depuis toujours (primaire) ? présente depuis quelque temps seulement (secondaire) ? Est-elle absente que cela soit avec un partenaire ou lorsque vous vous masturbez (généralisée) ? Parce que vous vivez une situation compliquée en ce moment ou parce que votre partenaire ne vous excite pas (situationnelle) ?
Il existe également une différence entre le manque de désir sexuel spontané, le fait d’être à l’initiative d’un rapport sexuel et le désir sexuel réactionnel, c’est-à-dire, le fait d’avoir envie lorsque vous êtes excité par les caresses d’un partenaire.
Lorsque la libido baisse, l’envie de s’adonner à un rapport sexuel est moins ressentie : les rapports intimes deviennent ainsi moins fréquents, venant influencer la baisse de la libido, c’est alors le cercle vicieux qui commence.
Lorsque l’on a moins de désir sexuel, on peut aussi culpabiliser, avoir tendance à se forcer pour ne pas blesser l’autre. Le rapport au sexe n’est alors plus vécu comme un moment de plaisir mais comme une obligation conjugale. Cela devient alors une véritable source d’anxiété au quotidien, ce qui vient encore augmenter la baisse de désir sexuel.
Le désir sexuel étant intimement lié à l’imaginaire, il est nécessaire de s’interroger sur le rapport que l’on a de la sexualité. Est-ce que l’on voit cela comme quelque chose de normal et d’agréable ou est-ce que le sexe nous semble être quelque chose de dégradant ? Le fait d’avoir grandi dans une famille pudique ou religieuse peut nous enfermer dans une définition de la sexualité restreinte avec des a priori.
La perte de libido chez l’homme peut être due à de nombreuses raisons :
- Des problèmes de santé,
- Une dépression masquée,
- Un environnement professionnel stressant,
- Une grande fatigue,
- Un stress lié à la performance,
- Moins d’excitation à force d’être dans une sexualité routinière
- Par l’arrivée d’un enfant qui vient bouleverser la dynamique du couple …
Il arrive aussi que la baisse de libido trouve son origine dans le couple.
En effet, il n’est pas rare qu’après quelques années de vie commune, la routine s’installe entraînant une baisse de désir. On sait comment son partenaire fonctionne, ce qu’il aime alors on est moins tenté d’essayer de nouvelles choses. Parfois encore, c’est parce qu’on peut se sentir gêné d’exprimer ses envies profondes, on a honte de parler de ses fanstasmes sexuels. La communication est essentielle pour avoir une sexualité épanouie.
Parfois ce sont tout simplement des raisons hormonales qui peuvent expliquer une baisse de désir sexuel.
En effet, la perte de libido chez la femme peut provenir de la ménopause, d’une grossesse ou de la pilule contraceptive qui sont autant d’éléments pouvant être à l’origine d’une baisse d’œstrogène dans le corps. Chez l’homme, c’est la baisse de testostérone qui peut expliquer une perte de libido.
Trouble n°2 : La panne sexuelle
La panne sexuelle est certainement le trouble sexuel chez l’homme le plus courant. C’est simple, en France, on estime qu’environ 61% des hommes ont déjà connu au moins une fois au cours de leur vie, un problème de trouble de l’érection.
Pas de panique à avoir donc ! Il arrive à tout le monde de connaître un petit passage à vide par moment et il n’y a rien qui soit irrémédiable dans la panne sexuelle.
La panne sexuelle est la plupart du temps passagère et peut provenir d’une grande fatigue, d’une période de stress intense au travail, d’un événement traumatique ou d’un deuil, dont parfois on ne soupçonne pas l’existence de ce qu’il se joue. Elle rentrera rapidement dans l’ordre après quelque temps dans ces cas-là.
Parfois, elle est aussi due à une trop grande consommation d’alcool ou du sevrage qui en découle suivant la relation établie avec l’alcool. Certains hommes peuvent se sentir stressés à l’idée d’entreprendre une relation sexuelle et boivent pour se donner un peu de courage, sauf que l’alcool a un effet délétère sur l’érection.
Toutefois, la panne sexuelle provient souvent d’un trop grand stress vis-à-vis de l’image qu’on se fait de la sexualité et des attentes que l’on croit devoir remplir pour être dans ce qu’on considérerait comme étant une “bonne sexualité” .
Face à une société obnubilée par la performance, des images pornographiques toujours plus spectaculaires, l’homme peut se sentir très stressé à l’idée de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir s’y prendre ou de ne pas avoir un appareillage suffisamment conséquent selon les modèles qu’il a pu voir en exemple sur des vidéos. Tout ce stress empêche alors l’homme d’avoir une érection.
Être dans l’incapacité d’avoir une érection, c’est aussi remettre en question sa propre masculinité dans son inconscient et donc irrémédiablement cela touche la confiance en soi. Cela entraîne un sentiment d’impuissance, d’échec, de honte, de culpabilité, qui viennent entretenir le cercle vicieux où il sera de plus en plus dur pour l’homme de parvenir à avoir une érection.
Le fait de penser qu’un rapport sexuel réussi contient forcément une phase de coït et que la femme ne peut jouir que si elle est pénétrée ou que l’homme est responsable de tout l’acte sexuel sont autant de croyances erronées qui viennent renforcer l’importance d’avoir un pénis rigide, alors qu’un rapport sexuel ne se résume pas à la pénétration.
Au-delà de la frustration personnelle, la panne sexuelle affecte parfois le couple. Le partenaire finit par penser que si son partenaire n’arrive à pas à obtenir une érection, c’est parce qu’il ne trouve pas son/sa partenaire assez désirable ou excitant, partant du principe “qu’un homme a toujours nécessairement envie de sexe”.
La culpabilité et la déception du partenaire peuvent alors ajouter une source de stress supplémentaire à l’acte sexuel et engendrer de nouvelles pannes sexuelles.
Mais parfois les problèmes érectiles peuvent être plus profondément ancrés et provenir d’un traumatisme vécu pendant l’enfance, d’un abus, d’une mauvaise expérience qui a déclenché un sentiment de honte ou encore de l’image que l’on se fait de la sexualité.
Comme dans de nombreux troubles sexuels, la panne sexuelle peut trouver son origine dans des dimensions psychologiques, physiques, biologiques qu’il sera nécessaire d’aller étudier plus en profondeur pour écarter les causes purement physiques et entreprendre une sexothérapie qui permettra de résoudre le trouble sexuel en très peu de temps.
Trouble n°3 : L’éjaculation précoce
L’éjaculation précoce est le trouble sexuel chez l’homme le plus fréquent. On estime qu’entre 20 à 30% des hommes de moins de 30 ans seraient concernés par ce trouble sexuel.
Il correspond à une incapacité de contrôler volontairement une éjaculation qui arrive trop tôt, soit avant la pénétration, soit quelques secondes ou minutes après la pénétration et avant que l’homme ne le souhaite.
Plus qu’une histoire de durée, c’est avant tout l’impossibilité de se contrôler qui doit être prise en compte lorsque l’on parle d’éjaculation précoce.
Reste qu’il est encore aujourd’hui difficile pour le corps médical de définir un temps de latence de l’éjaculation intravaginale (le temps entre le début de la pénétration vaginale et l’éjaculation intra-vaginale). Faut-il considérer qu’un éjaculateur est précoce au bout de quelques secondes ou de deux minutes par exemple ?
Face à ce constat, Waldinger a récemment proposé de distinguer 4 groupes distincts afin de mieux prendre en charge ce trouble sexuel :
- L’éjaculation précoce primaire : présente depuis toujours et à chaque rapport, elle intervient avant la pénétration ou quelques secondes après.
- L’éjaculation précoce secondaire : lorsqu’un homme parvenait à contrôler son éjaculation auparavant et qu’il connaît des difficultés depuis quelque temps. l’éjaculateur précoce naturel : lorsqu’elle apparaît de manière occasionnelle en fonction des circonstances.
- La pseudo-éjaculation précoce : lorsque l’éjaculation intervient dans une durée de 5 à 25 minutes (temps considéré comme normal) mais qu’un homme se croit éjaculateur précoce.
Bien que dans quelques cas, l’éjaculation précoce puisse s’expliquer par une prédisposition physique telle qu’une hypersensibilité du gland ou un frein trop court, ou encore par une maladie qui en est responsable ou par la prise de certains médicaments, la plupart du temps ce trouble sexuel chez l’homme est d’ordre psychique.
L’éjaculation précoce est en effet souvent liée à des problèmes d’anxiété et de performance. L’homme a peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir bien s’y prendre avec son ou sa partenaire, il stresse à l’idée d’éjaculer trop rapidement et de ne pas fournir un rapport satisfaisant pour l’autre et le stress déclenche l’éjaculation.
Parfois, il s’agit aussi d’un apprentissage acquis lors de l’adolescence. Le fait de se masturber rapidement pour parvenir à l’orgasme sans se faire prendre en flagrant délit de “plaisir personnel” par ses parents amène l’adolescent à jouir le plus rapidement possible. Il y a alors un apprentissage et une découverte de la sexualité dans la précipitation.
Les premières expériences sexuelles peuvent être très stressantes et donc rappeler le besoin d’éjaculer rapidement. Si les premiers rapports sexuels sont vécus comme un échec, et qu’il y a en plus des moqueries de la part du partenaire, elles peuvent ainsi venir renforcer le stress et diminuer la confiance en soi.
Ce trouble sexuel est aussi parfois du à une souffrance plus profonde telle qu’une dépression réactionnelle, un traumatisme ou encore un abus sexuel où l’éjaculation précoce peut venir traduire un refus d’avoir des rapports intimes.
Toutefois et dans de nombreux cas, l’éjaculation précoce se soigne facilement. C’est avant tout un trouble sexuel répondant à une difficulté à trouver les bons moyens de retarder l’éjaculation mais aussi d’être avec le bon partenaire qui ne sera pas dans le jugement ou la critique afin de mettre l’autre en confiance.
Trouble n°4 : L’anorgasmie
L’anorgasmie correspond à un trouble sexuel empêchant la personne de parvenir à la jouissance. Bien qu’elle puisse être excitée et prendre du plaisir lors d’un rapport intime, elle ne réussit pas à atteindre l’orgasme.
Même si ce trouble existe chez l’homme, nous parlerons spécifiquement de ce trouble sexuel au féminin dans cette partie puisqu’il reste plus bien représentatif chez la femme.
Pour diagnostiquer ce trouble sexuel, il faut retenir une absence persistante et récurrente de l’orgasme, qu’il provoque une souffrance morale chez la personne et qu’il ne soit pas dû à un autre trouble sexuel ou une affection médicale.
Comme toujours, il est très important de distinguer le type d’anorgasmie pour en rechercher les causes. Ainsi on parlera :
- D’anorgasmie primaire : lorsque la personne n’est jamais parvenue à l’orgasme depuis les débuts de sa sexualité.
- D’anorgasmie secondaire : lorsque la personne est déjà parvenue à jouir mais qu’elle connaît des difficultés depuis quelque temps.
- D’anorgasmie généralisée : quand la personne ne parvient ni à jouir avec son partenaire ni en se masturbant.
- D’anorgasmie situationnelle : quand la personne parvient à l’orgasme dans certaines situations, par exemple lorsqu’elle se masturbe ou qu’elle réussit à jouir par stimulation clitoridienne.
Il est également important de noter que rares sont les femmes qui n’ont jamais joui de leur vie.
De nombreuses femmes parviennent à la jouissance, lorsqu’elle se masturbent seules mais éprouvent plus de difficultés à jouir en présence d’un partenaire (Kaplan, 1989) ou lorsqu’elles ont recours à la stimulation clitoridienne plutôt qu’à la stimulation coitale (Heiman & LoPiccolo, 1988).
Lorsque l’on souffre d’anorgasmie, il est important d’écarter les facteurs biologiques qui peuvent en être la cause. Ainsi, il ressort que les antidépresseurs sont souvent une source de problème dans la capacité à jouir ou qu’un mauvais état de la musculature périvaginale puisse être à l’origine de problèmes de stimulation coïtale.
D’un point de vue émotionnel, le traumatisme d’une relation sexuelle non consentie peut avoir des effets dévastateurs sur la sexualité. Parfois, il faut aller chercher du côté d’une éducation trop stricte ou d’un contexte socioculturel qui n’a pas permis l’expérimentation sexuelle et la découverte du plaisir.
Pour certaines, l’anorgasmie proviendra d’une pression de devoir jouir à chaque rapport ou de penser que l’orgasme n’est possible que par la pénétration. Sachant que la plupart des femmes parviennent à jouir plus facilement lorsqu’il y a une stimulation clitoridienne, on comprend que ces croyances puissent être une source d’angoisse.
Il peut aussi y avoir un stress provenant du fait de se savoir regardé, il s’agit de l’effet du spectateur (Heiman, 2000). La femme sait que son partenaire attend de la voir jouir, elle a peur de ne pas parvenir à la jouissance, ce qui la met dans la peur de l’échec, l’orgasme met alors plus de temps à arriver, ce qui stresse la femme et l’empêche d’accéder au plaisir ultime.
Une mauvaise image de son corps peut amener un certain lot d’émotions négatives telles que la honte ou la gêne et apporter une difficulté à lâcher prise, un élément pourtant nécessaire pour parvenir à la jouissance.
Parfois encore, cela peut être l’habileté du partenaire qui peut être en cause avec un manque de sensualité ou des caresses trop mécaniques qui ne favorisent pas le plaisir pris lors du rapport.
Les dysfonctionnements au sein du couple (manque de communication, routine, critiques etc…) créent également une difficulté à s’abandonner sexuellement avec le partenaire et peuvent être à la source d’un trouble du plaisir dans le couple.
Trouble n°5 : Le trouble du désir (la frigidité)
La frigidité fait partie de l’un des troubles sexuels les plus courants chez la femme et correspond à un manque d’intérêt pour le sexe, avec de l’ennui et peu de plaisir pour l’activité sexuelle. Toutefois, il faut noter que ce trouble peut aussi affecter l’homme.
On parle d’un trouble du désir sexuel hypoactif ou d’anaphrodisie lorsqu’une personne montre une absence de désir, d’intérêt et d’envie pour les activités sexuelles et qu’elle provoque un sentiment de détresse ou des difficultés personnelles chez la personne.
Premier point important à retenir donc, l’absence de désir n’est pas synonyme de dysfonction (Basson, 2010). Si le fait de ne pas avoir d’envie ne vous met pas en souffrance, il n’y a pas de problème avec cela.
Cependant la frigidité féminine renvoie à quelque chose de très péjoratif dans l’inconscient collectif. En effet, dans une société où le sexe est omniprésent, l’absence de désir peut être vécue comme une honte et la femme anaphrodisiaque peut souffrir de ne pas se sentir comme les autres.
Cela laisse aussi place à une très forte culpabilité notamment lorsqu’elle est en couple et qu’elle ne parvient pas à satisfaire son partenaire. Elle peut alors voir l’acte sexuel comme une corvée, et se sentir obligée d’avoir un rapport intime par peur d’être quittée.
Il est aussi souvent difficile pour la femme frigide de prendre du plaisir dans l’activité sexuelle et puisqu’elle ne prend pas de plaisir, comment avoir du désir ? C’est un peu le serpent qui se mord la queue.
Le désir sexuel étant une approche multifactorielle, il est évident que de nombreuses causes peuvent être en lien avec une absence de désir et que les dimensions peuvent également interagir entre elles.
Comme dans bien des cas, il convient d’écarter toutes causes biologiques, maladie, dépression, fatigue chronique, dérèglement hormonal, ou traitement médicamenteux qui pourraient expliquer un manque de désir.
La frigidité peut s’expliquer par une méconnaissance de son corps et de son propre plaisir. Si on est jamais allé explorer ce qui nous fait plaisir, il n’est pas évident d’avoir envie de sexe puisqu’on n’y prend pas de plaisir, on n’y voit pas d’intérêt. Parfois, c’est aussi une difficulté à s’autoriser à être un sujet érotique et à avoir des fantasmes sexuels assumés.
Un trouble du désir hypoactif peut aussi provenir de croyances négatives autour de la sexualité que cela soit le fruit d’un contexte familial strict et peu permissif ou d’un contexte sociétal qui met en avant une sexualité de performance, avec de nombreuses injonctions, rendant la sexualité angoissante, de quoi éteindre tout désir sexuel.
En couple le manque de désir peut provenir d’un ennui, notamment lorsque le couple répète les mêmes scénarios ou les mêmes positions, la routine amenant ainsi une perte d’intérêt pour les activités sexuelles et venant effriter le désir sexuel.
Le manque de désir n’est pas irrémédiable bien au contraire ! Il s’agira souvent de partir à la conquête de son propre corps et de son plaisir pour découvrir ce qui nous fait du bien pour renouer avec son plaisir sexuel.